Novembre 2002

Numéro 80
Aram


- « Briser le politiquement correct »

Malek Boutih, nouveau président de SOS Racisme a été baptisé « le désillusionniste » par Le Monde. Et pour cause. Ce fils d’émigré Kabyle de 38 ans manie les mots comme de la dynamite et tire à vue sur le politiquement correct. Il qualifie les voyous de banlieue de « barbares » et appelle la police à « se remettre au boulot »... 20

- On efface tout on recommence !

Les présidents Kotcharian et Koutchma s’étaient donné trois jours pour faire repartir du bon pied dix ans de relations boiteuses entre l’Ukraine et l’Arménie... 24

- UMAF : Le souffle du cœur.

Jacques Balian, président en exercice de l’UMAF-Paris dresse pour NAM le bilan des activités de bienfaisance de son association qui regroupe 500 médecins arméniens... 26

- Eh bien dansez maintenant !

Crée en Iran en 1938, puis fermée pour cause de révolution islamique, l’école de danse classique Djanbazian academy a ressuscité en 1988 à Glendale, le quarier arménien chic de Los Angeles... 30

- Entendre avec les yeux, voir avec les oreilles

Créée par le maestro Vatché Barsoumian en 1990, la Lark musical society, est considérée comme une des meilleures écoles de musique de Californie... 32

- Jansem toujours pas las D’Issy

Ce génie, l’un des derniers monstres sacrés de la peinture, est probablement le plus vieil habitant d’Issy-les-Moulineaux. Il nous parle d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître... 34

- A la pointe du Hay Tech

Classé l’an dernier 336e fortune professionnelle de France, Aram Hekimian, détenteur de 16 % des parts de Wavecom, est le plus riche Arménien de l’hexagone... 38

- Au nom du père

Interview du réalisateur Robert kéchichian et des deux principaux interprètes de son film, Simon Abkarian et Lubna Azabal... 40

- L’éternelle quête de l’humain

Quatre-vingt-cinq toiles de Jorge Demirjian sont exposées au musée des Beaux-Arts de Buenos Aires à l’occasion de la grande retrospective organisée pour ses 70 ans... 48

- L’homme qui aimait les livres

Dans son dernier roman, Lily (cf NAM n°79), Daniel Arsand dévoile des pans d’une histoire familiale pour le moins tourmentée. A cinquante deux ans, il s’adonne pour la première fois à l’exercice périlleux de l’autobiographie. Portrait d’un amateur de livres discret et talentueux... 50

- Martiros Sarian

Après sa longue parenthèse parisienne, Sarian revient en Arménie : « moi, seul, de ville en ville, de pays en pays, pourquoi ? Qu’est-ce que je veux ? La gloire ? La richesse ? ». Suite et fin d’un destin extraordinaire... 56

- Quel avenir pour la diaspora ?

par Krikor Amirzayan 80

- Hubert Falco

L’étendard de la dignité... 82