MEDIAS-PRESSE Rubrique

L’hebdomadaire « Marianne » : La France d’Arsène Tchakarian


L’hebdomadaire « Marianne » (n° 1117 du 10 au 16 août 2018) consacre sous la signature de Guy Konopnicki une page titrée « La France d’Arsène Tchakarian ». « Arsène Tchakarian était le dernier survivant de ce que l’on appelle le groupe Manouchian, ou Manouchian Rayman, ce détachement FTP formé par les militants de la section de main-d’œuvre immigrée du Parti communiste, la MOI » écrit Guy Konopnicki qui désire au passage rebaptiser le nom du groupe Manouchian en « Manouchian Rayman » ! Une récupération malsaine.
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Retraçant quelque peu l’historique des héros de « l’Affiche rouge » il évoque Arsène Tchakarian « qui n’obtint la nationalité française qu’en 1958 ». Il écrit « Jusqu’à la toute fin, Arsène Tchakarian parcourait les lycées pour deux combats que rien n’opposait à ses yeux, la reconnaissance du génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, la mémoire de la Résistance française et de ses idéaux. De ces choses qui peuvent sembler dépassées, incongrues aujourd’hui comme cette idée de la France, associée à la justice sociale. »


Mais cette France qu’il aimait tant n’aurait-elle pas pu rendre un hommage national ? Tout comme Missak Manouchian n’aurait-il pas pu se reposer au Panthéon ? L’amour de la France pour ces hommes qui se sont sacrifiés pour elle, n’est peut-être pas réciproque…Leur souvenir aurait sans doute mérité une meilleure couverture médiatique de la part de l’Etat. Deux poids, deux mesures ?

Krikor Amirzayan

par Krikor Amirzayan le mercredi 15 août 2018
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